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Interview avec
Annonciade Giacomoni, 

Éveilleuse de déclics et d’évolutions professionnelles

Née à Lille et d’origine corse, Annonciade incarne à elle seule un grand écart géographique et culturel. Aujourd’hui installée à Bayonne, elle est coach en développement professionnel et spécialiste de la communication, des liens et de la cohésion depuis plus de 10 ans.

Maman d’une fille de 23 ans, elle puise son équilibre dans la nature et se ressource au bord de la mer, un élément essentiel dans sa vie.
Avec une solide expérience en management et en coaching, Annonciade propose des outils pratiques et ludiques pour accompagner ses clientes à surmonter leurs défis et avancer sereinement dans leurs projets. Son approche, centrée sur l’écoute attentive et la bienveillance, permet de révéler le potentiel de chacun, tout en offrant un accompagnement sur mesure pour une évolution professionnelle réussie.

Qu’est-ce qui t’a donné le déclic pour te lancer à ton compte ?

En 2016, j’étais salariée et manager dans une entreprise. Un plan de départ volontaire a été lancé, mais je n’étais pas directement concernée. En revanche, certains de mes collaborateurs l’étaient, et personne ne voulait y aller : les conditions n’étaient pas très attractives, et l’idée de quitter un emploi stable faisait peur à beaucoup.

De mon côté, j’ai senti que c’était peut-être l’opportunité que j’attendais sans le savoir. À ce moment-là, j’ai eu un vrai déclic : et si c’était le coup de pied aux fesses dont tu as besoin ?

J’ai décidé de tenter ma chance et de postuler, même si cela impliquait un risque : désormais, mon entreprise savait que j’étais prête à partir. C’était un pari audacieux, mais il a transformé ma vie.

En réalité, ce n’était pas une décision prise sur un coup de tête. En 2013, alors que j’étais encore en poste, je m’étais formée au coaching. Mon objectif à l’époque était d’avoir des outils pour accompagner mon équipe : travailler sur la cohésion, améliorer la communication, et encourager l’autonomie. Cette formation m’a profondément marquée et a ouvert de nouvelles perspectives sur ma manière de manager et de me projeter professionnellement.

Quand j’ai quitté mon poste, j’ai décidé de capitaliser sur cette expérience et de m’appuyer sur ces compétences pour me lancer. En 2017, j’ai créé AG.Here Consulting, mon entreprise de coaching. Depuis, j’accompagne mes clients avec une conviction forte : il faut oser. J’applique ce même modèle avec eux : identifier les risques, mesurer les bénéfices, et surtout évaluer ce que leur immobilisme pourrait leur coûter.

Aujourd’hui, je suis convaincue que ce choix, aussi risqué qu’il ait pu paraître à l’époque, a été la meilleure décision pour moi. Oser partir, c’était choisir d’évoluer, de me dépasser, et d’aider à mon tour les autres à faire ce pas courageux vers leurs propres ambitions.

 

Que fais-tu pour gérer les moments de doute ou de baisse de motivation ?

Quand je traverse des moments de doute ou de baisse de motivation, la première chose que je fais, c’est de me reconnecter à mon pourquoi. Je me rappelle pourquoi j’ai choisi ce métier, ce qui me passionne, et surtout l’impact que je peux avoir sur mes clients. Ça m’aide à redonner du sens à ce que je fais, même dans les périodes plus difficiles.

Ensuite, je m’autorise à faire une pause. C’est paradoxal, mais parfois, pour retrouver l’élan, il faut savoir ralentir. Prendre du recul, souffler, me recentrer, ça m’aide énormément.

J’ai aussi mes propres rituels : je pratique la méditation ou une activité qui me ressource comme une promenade bord de mer, des randos ou encore me retrouver dans un élément qui me rassure, l’eau.

Et enfin, je ne reste jamais seule face à mes doutes. J’ai moi-même un réseau de pairs et un coach que je peux solliciter. Parler, confronter mes pensées, et recevoir un regard extérieur, c’est précieux. Ça me rappelle que le doute fait partie du chemin et qu’il est souvent le signe qu’on est en train d’évoluer.

Au final, ces moments ne sont pas des obstacles : ce sont des opportunités pour me réaligner, apprendre sur moi-même et repartir avec encore plus de clarté.

 

Y a-t-il eu un moment où tu as failli tout arrêter ? Qu’est-ce qui t’a permis de continuer ?

Oui, il y a eu un moment où j’ai sérieusement envisagé d’arrêter. C’était au début de mon activité, quand tout ne se passait pas comme prévu.

J’avais sous-estimé la complexité de l’entrepreneuriat : les périodes creuses, le stress financier, et surtout cette solitude parfois pesante quand on porte tout sur ses épaules.

À un moment, j’ai commencé à me demander si j’avais fait le bon choix, si je n’aurais pas dû rester dans un emploi salarié plus stable. Le doute était bien présent, et l’envie de tout lâcher m’a traversée.

Ce qui m’a permis de continuer, c’est de revenir à l’essentiel : Pourquoi j’ai commencé cette aventure ? J’ai pris le temps de me reconnecter à ma mission et à mes valeurs. Je me suis rappelé que ce que je faisais avait du sens, que j’aidais mes clients à oser, eux aussi, dépasser leurs peurs et leurs doutes. Comment pourrais-je les inspirer si j’abandonnais ?

J’ai aussi cherché du soutien. Parler à des proches, me tourner vers d’autres entrepreneurs, m’entourer de gens qui comprenaient mon parcours et mes défis. C’est dans ces échanges que j’ai trouvé la motivation pour persévérer.

Enfin, j’ai revu mes attentes. Je me suis autorisée à avancer à mon rythme, à accepter que tout ne devait pas être parfait tout de suite. En m’ancrant dans cette nouvelle perspective, j’ai retrouvé la confiance nécessaire pour continuer.

Aujourd’hui, je suis tellement reconnaissante de ne pas avoir lâché. Ces moments de doute m’ont renforcée et m’ont appris à gérer les hauts et les bas avec plus de résilience.

 

Comment as-tu appris à dire “non” sans culpabiliser ?

Apprendre à dire “non” sans culpabiliser a été un vrai cheminement pour moi, mais c’est l’une des meilleures choses que j’ai faites pour mon équilibre personnel et professionnel.

Au début, je disais “oui” à presque tout : des projets qui ne me correspondaient pas, des sollicitations qui surchargeaient mon emploi du temps, ou des demandes qui allaient à l’encontre de mes valeurs. J’avais peur de décevoir, de perdre une opportunité ou d’être perçue comme quelqu’un de difficile.

Le déclic est venu quand j’ai réalisé que chaque “oui” que je disais par obligation était en réalité un “non” que je me disais à moi-même. À force, ça m’épuisait et ça me détournait de ce qui comptait vraiment pour moi.

Ce qui m’a aidé à changer, c’est de prendre conscience que dire “non” n’est pas un rejet, mais une manière de protéger mon énergie et mes priorités.

J’ai appris à poser mes limites de façon claire et bienveillante, en expliquant mon “non” quand c’était nécessaire. Par exemple : “Je comprends ta demande, mais je ne peux pas m’engager là-dessus pour l’instant. Merci de penser à moi, et j’espère qu’on pourra collaborer une autre fois.”

J’ai aussi travaillé sur ma relation à la culpabilité. Dire “non” ne fait pas de moi une mauvaise personne, ça me rend simplement honnête sur ce que je peux donner, et ça me permet de m’engager pleinement là où je suis vraiment alignée.

Avec le temps, j’ai découvert que mes “non” étaient respectés, et parfois même appréciés : ils montrent qu’on se connaît, qu’on se respecte, et qu’on sait où on apporte le plus de valeur.

 

Si tu pouvais casser trois idées reçues sur ton métier de coaching, lesquelles choisirais-tu ?

« Le coaching, c’est juste donner des conseils »

C’est une idée reçue très courante ! En réalité, le coaching n’a rien à voir avec le fait de dire aux gens quoi faire.
Mon rôle, ce n’est pas de fournir des solutions toutes faites, mais d’aider mes clients à clarifier leurs objectifs, à explorer leurs propres ressources, et à trouver eux-mêmes les réponses qui leur conviennent. Le coaching est un processus collaboratif et transformateur, pas une série de directives.

« Le coaching, c’est pour les gens qui ont des problèmes »
Faux ! Le coaching n’est pas une thérapie, ni un « dernier recours ». Beaucoup de mes clients vont très bien, mais ils veulent aller encore plus loin : gagner en clarté, franchir un cap, ou maximiser leur potentiel. C’est un accompagnement pour des personnes ambitieuses qui souhaitent évoluer, pas uniquement pour celles qui se sentent bloquées.

« Tout le monde peut s’improviser coach »
C’est un mythe qui nuit à la profession. Bien sûr, tout le monde peut se dire coach, mais faire un vrai travail de coaching demande des compétences spécifiques, une formation sérieuse, et une pratique encadrée par une éthique stricte.

En ce qui me concerne, je me suis formée au coaching en 2013 à l’IAE de Bordeaux, il était important pour moi de me former à l’université et d’avoir un diplôme reconnu, puisque le coaching n’était pas et n’est toujours pas règlementé d’ailleurs, et je continue à me former régulièrement pour garantir un accompagnement de qualité. Le coaching est une discipline exigeante qui mérite d’être prise au sérieux, c’est pourquoi je suis supervisée régulièrement et adhérente à l’EMCC depuis 2017.

 

Parlons outils & ressources

Quels sont les trois outils ou ressources qui ont transformé ta façon de travailler en tant qu’entrepreneuse ?

En tant que coach professionnel indépendante, voici trois outils qui ont véritablement changé ma manière de travailler et m’ont aidée à gagner en productivité, à mieux gérer mon business et à simplifier certains aspects de mon quotidien :

1.⁠ ⁠Henrii 

Ce logiciel de facturation et de devis m’a permis de simplifier toute la gestion administrative de mon activité. Grâce à lui, je peux créer et envoyer rapidement des devis et des factures professionnelles, ce qui m’a fait gagner un temps considérable.

Je n’ai plus à me soucier des erreurs de calcul ou des délais d’envoi, et cela me permet de rester concentrée sur mon cœur de métier : l’accompagnement de mes clients.

2.⁠ ⁠Meta Business

En tant que coach, je m’appuie beaucoup sur les réseaux sociaux pour attirer de nouveaux clients et maintenir des liens avec ma communauté.

Meta Business me permet de gérer mes pages Facebook et Instagram de manière centralisée, de programmer mes publications et de suivre leurs performances. Cela m’a permis de gagner un temps précieux en automatisant certaines tâches et en ayant une meilleure visibilité sur l’impact de mes actions marketing.

3.⁠ ⁠Canva 

Pour la création de contenus visuels (affiches, posts pour les réseaux sociaux, supports de formation), Canva a été un véritable changement pour moi.

Sa version gratuite est suffisamment puissante pour me permettre de réaliser des designs professionnels sans avoir besoin d’une expertise en graphisme. Cela a simplifié mes processus de création tout en améliorant la qualité de mes visuels, ce qui a renforcé mon image professionnelle.

Ton ou tes conseils ?

Quel conseil donnerais-tu à une entrepreneuse qui démarre que tu aurais aimé recevoir quand tu t’es lancée ?

Le conseil que j’aurais aimé recevoir, et que je donnerais à une entrepreneuse qui démarre, c’est :  » Tout ne doit pas être parfait pour que tu te lances. »

Quand j’ai commencé, je pensais qu’il fallait avoir un business plan impeccable, une offre sans faille, une stratégie béton, et toutes les réponses avant de franchir le pas. Cette quête de perfection m’a fait perdre du temps et m’a ajouté une pression énorme. Ce que j’ai appris, c’est que ton projet va évoluer, et c’est en te mettant en mouvement que tu découvriras ce qui fonctionne vraiment.

Je lui dirais aussi : « Ne reste pas seule. » Entoure-toi de personnes qui comprennent ton parcours. Trouve un réseau d’entrepreneuses, des mentors, ou même un coach pour te soutenir dans les moments de doute et te permettre de célébrer tes réussites. Avoir des gens avec qui partager tes victoires, mais aussi tes galères, c’est précieux.

Et enfin, « Apprends à gérer ton énergie, pas juste ton temps. » Être entrepreneuse, c’est passionnant, mais c’est aussi exigeant. Prends soin de toi, priorise ce qui compte vraiment, et n’oublie pas de t’accorder des pauses. Ton entreprise a besoin de toi en pleine forme, pas épuisée ou en burn-out.

Au fond, l’essentiel est de te rappeler que c’est un marathon, pas un sprint. Autorise-toi à avancer pas à pas, à ajuster ton cap, et surtout, fais-toi confiance. Tu es capable de créer quelque chose de beau, même si le chemin n’est pas linéaire.

Merci à toi, Annonciade, pour avoir partagé ton histoire et tes précieux conseils avec nous !

Envie de découvrir plus sur Annonciade ? Voici son site internet et ses réseaux sociaux pour rester connectée à son parcours.

Et si, toi aussi, tu devenais une source d’inspiration ?

Raconter ton histoire, c’est aussi offrir des clés, du courage et des idées à celles qui en ont besoin.

Qui sait ? Ton parcours pourrait bien être le déclic, ou le coup de pouce, qu’une autre entrepreneuse attend pour passer à l’action !

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